Offrir aux personnes souffrant d’un handicap physique et intellectuel, âgées de plus de 21 ans, un milieu de vie éducatif, avec ou sans hébergement, situé dans la province de Québec, et particulièrement les territoires de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Proposer des activités adaptées et mettre en situation dans un environnement sécuritaire et désigné pour leur bien-être, de jeunes adultes handicapés afin qu’ils expérimentent les mouvements, surmontent les situations reliées à leur handicap et mettre en lumière les capacités de chacun de réussir et de s’épanouir.

L’objectif d’accueil est fixé pour l’instant entre 15 à 20 jeunes de plus de 21 ans à l’ouverture de La Maison. Il est entendu qu’avec l’aide des professionnels du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSSCN), il sera nécessaire d’établir certaines balises pour définir l’éligibilité des jeunes adultes qui seront réunis. Le souci est d’éviter les cas trop lourds qui nécessiteraient des soins plus constants, donc la présence permanente de médecins ou d’infirmières.

Rappelons que le but de La Maison de Mathilde est d’offrir aux jeunes adultes qui s’y retrouvent un lieu pour être bien, s’épanouir et passer des journées stimulantes. Pour concrétiser cet objectif, un plan de développement des apprentissages devra être établi pour la clientèle, en prenant exemple et en s’inspirant d’ateliers socioprofessionnels existants.

L’aménagement de La Maison de Mathilde devra ainsi permettre la tenue d’ateliers qui favoriseront la réalisation de petits travaux supervisés, en plus des services d’accueil de base pour une clientèle spécialisée et la mise à niveau du bâtiment selon les normes reconnues d’accessibilité universelle.

Si les services initiaux sont prévus être dispensés de jour et sur semaine, la promotrice envisage une seconde phase au projet avec la mise sur pied d’un service de répit de fin de semaine et de nuit pour les familles.

Enfin, il est important de noter l’existence de programmes gouvernementaux pour venir en aide aux parents afin de prévenir l’épuisement et de permettre la récupération de certaines dépenses encourues.